La reprise de Full Tilt remise en question par l’avocat du Groupe Bernard Tapie
Behn Dayanim, l’avocat du Groupe Bernard Tapie, a déclaré jeudi soir que la reprise de Full Tilt Poker par le groupe français était en danger de ne pas se faire car la situation financière de FTP et de ses filiales était encore plus précaire que prévue.
Du fait de cette situation financière, M. Dayanim a ajouté que les dettes des joueurs liés au groupe, d’un montant total d’entre 10 et 20M$, prenaient encore plus d’importance en vu de la conclusion de l’accord. Il a indiqué que Phil Ivey, Layne Flack, David Benyamine, Erick Lindgren étaient les joueurs qui avaient emprunté et devaient le plus d’argent à Full Tilt.
Les déclarations de l’avocat sont pour le moins surprenantes car elles contredisent pleinement celles de son client Laurent Tapie, qui a cette semaine renforcé le message de reprise de FTP par le Groupe Bernard Tapie en déclarant sur iGamingFrance que « sauf surprise de dernière minute, nous espérons exécuter le deal avant la fin du mois de février ».
Dans une interview accordée à PokerStrategy, Behn Dayanim a précisé : « GBT ne veut pas acquérir d’actifs qui auront besoin d’être liquidés par la suite. Au total, la somme dûe à la compagnie est comprise entre 10 et 20 millions de dollars. Plusieurs des joueurs qui doivent de l’argent n’ont pas encore démontré qu’ils avaient l’intention de payer leur dette, on a parmi ces joueurs Phil Ivey, Layne Flack, David Benyamine, et Erick Lindgren. Barry Greenstein, Mike Matusow et d’autres doivent des sommes plus réduites. Si l’argent n’est pas remboursé, cela crée un obstacle à la conclusion du deal. Ce n’est pas le seul problème dans cette reprise et le deal ne s’effondrera pas rien que pour ça, mais cela reste un sujet non négligeable. »
Le Groupe Bernard Tapie n’avait pas répondu à la demande de commentaires d’iGamingFrance au moment de la parution de cet article.