Le poker a multiplié le nombre de cercles de jeu clandestins
Alors que la police a fermé l'an dernier les cercles Wagram, Haussmann ou Eldo, une dizaine de cercles clandestins à Paris ont également été démantelés en 2011 comme en 2010. "Longtemps marginal, le phénomène a surtout connu une très forte recrudescence avec l'explosion du poker, il y a quelques années", explique ainsi le chef de section du groupe de la Brigade de répression du banditisme, chargé des infractions à la législation sur les jeux, interrogé dans Le Figaro. Dans des associations de bridge ou d’échecs, des arrière-salles de bar ou des appartements, des organisateurs accueillent des passionnés et ponctionnent en toute illégalité les parties, parfois à hauteur de 10%. Le dernier cercle clandestin fermé a vu le tenancier écoper de 4 mois ferme mais surtout de 300 000 euros de redressement fiscal pour arriérés d'impôts. Enfin, les tripots "fonctionnent souvent par communauté", précise le commissaire, notamment chinoise, turque et juive.