France : La luttre contre les sites illégaux continue, tout comme l’activité illégale
La lutte contre les sites de jeux et paris illégaux continue et les coûts liés au blocage de leurs noms de domaines par les fournisseurs d’accès à Internet seront pris en charge par l’Autorité de régulation des jeux en ligne, mais cela n’empêchera pas les sites non-agréés, notamment les casinos en ligne, de continuer à cibler le marché français.
Nicolas Béraud, fondateur et ex-président de Betclic Everest Group, le répétait volontiers lors de colloques sur la législation des jeux en ligne en France : quelques 800,000 français continuent de jouer sur des sites de casino en ligne non-régulés qui ne contribuent rien en impôts, emplois ou en aide à la lutte contre l’addiction.
Pour les paris sportifs, les paris hippiques et le poker en ligne, une grande partie des gros parieurs, ces joueurs si importants pour les opérateurs, ont simplement disparu, dixit Emmanuel de Rohan Chabot, patron de Zeturf ; accèdent aux sites non-licenciés via des VPN (virtual private networks) ou sinon les sites continuent simplement de les accueillir.
Mais comme le démontre les nombreux courriels qu’iGamingFrance reçoit toutes les semaines de casinos en ligne ou de leurs affiliés basés à Chypre ou en Israel nous proposant des accords d’affiliation (avec des termes beaucoup plus intéressants que ce qui est offert par les opérateurs légaux) pour diriger du trafic français vers leurs sites, dés qu’un site illégal cesse ou met son activité en veilleuse, un autre le remplace presque aussitôt.
Que des sites illégaux continuent de travailler en France n’est pas nouveau, mais il est parfois tentant de se demander comment les autorités françaises vont pouvoir les en empêcher. Malgré le travail forcené de l’Autorité de régulation des jeux en ligne (certes très occupée) depuis mai 2010, les sites illégaux, tout comme les sites d’affiliation qui font leur publicité, continuent de cibler la France, si ce n’est en toute impunité, en tout cas sans paraitre particulièrement concernés par les retombées judiciaires.
Après une période d’ouverture chargée, nombre d’acteurs du secteur espèreront que 2012 verra une repression accrue des casinos en ligne ciblant la France.