D’ici quelque temps, le Royaume de Belgique va autoriser sur son territoire le poker et les paris en ligne. Et comme dans tous les pays qui ont déjà légalisé les jeux en ligne, cette validation va s’accompagner d’une politique de taxation qui concordera aux objectifs de l’État. Contrairement à ce qui se passe en France, le « Plat Pays » a choisi une imposition moins dispendieuse puisque celle-ci n’est que de 11 %. Cela va de soi, les prélèvements ne s’appliqueront qu’à la marge brute réelle. Cette nouvelle a été annoncée par le ministre du Budget et des Finances, André Antoine, après l’adoption par le gouvernement wallon ce jeudi du cadre fiscal des jeux et paris en ligne.
Ce nouveau taux d’imposition n’est que le prolongement de la loi fédérale du 10 janvier de cette année qui permet l’organisation de jeux et paris en ligne dans le royaume. Les paris qui étaient jusqu’ici interdits pourront être légalement organisés à compter du 1er janvier 2011. La plupart du temps, les charges sur le poker et autres jeux d’argent en ligne sont comptées en fonction du chiffre d’affaires de la société. Mais le gouvernement wallon a opté pour un système plus bénéfique. Par cette stratégie, le ministre entend attirer ou maintenir un grand nombre de serveurs dans la région. Par la même occasion, il veut s’assurer un meilleur chapeautage de joueurs wallons et donner un coup de pouce à la création d’emplois.