Les 197 casinos en dur ont été les grands perdants de l’essor des casinos online, notamment en 2008-2009, et pour cause, les obligations et restrictions imposées par la loi, comme l’interdiction de fumer en public, ont eu raison de l’ardeur des joueurs? Ces derniers ont ainsi trouvé comme une aubaine l’apparition des casinos virtuels. Mais voilà que la situation change et la libéralisation du marché des jeux en ligne, le pari sportif et le poker en ligne en est principalement la cause. Mais pourquoi se demanderait-on à juste titre puisque la loi favorise également les activités en ligne. La principale explication en est que les prélèvements effectués par l’État auprès des opérateurs concernés iront en partie et par voie indirecte financer les investissements relatifs aux casinos puisqu’ils seront destinés aux caisses communales, notamment celles dont les villes abritent des hippodromes ou des casinos. L’amendement Fasquelle en donne les détails.
De même que les 15 % du PBJ des casinos en dur reviennent aux villes hébergeant des casinos, au moins 15 % des taxes payées par les casinos en ligne iront également consolider leur finance. Les conséquences en seraient que ces villes investiront davantage dans le tourisme, or les activités liées aux casinos sont indissociables des activités touristiques, il en découle une garantie de soutien à ces structures de jeu même si la responsabilité de prospérité incombe avant tout au propriétaire de ces salles de poker, de black jack ou de machines à sous. Il n’en reste pas moins que le combat est dur pour les casinos. Ils devront se montrer à la hauteur du succès promis par ce nouveau marché engendré par la nouvelle législation.