Il y a peu de temps, l’État a finalement accompli un grand pas vers l’ouverture de l’Hexagone au marché des paris sportifs et du poker et on ne peut que féliciter une telle initiative. De par sa volonté à combattre l’illégalité qui règne dans le domaine des jeux d’argent, il faut reconnaître que le principe adopté est adéquat pour la sécurisation des opérateurs et joueurs qui veulent pratiquer dans le formel. Toutefois, les règles auxquelles les intéressés sont appelés à se soumettre posent quelques problèmes majeurs pour de nombreux opérateurs, notamment pour ceux qui opèrent déjà légalement sur le terrain européen depuis de nombreuses années. La raison en serait que la nouvelle législation fait abstraction des expériences vécues par le marché européen et impose par conséquent des requis incompatibles à la compétitivité. Par exemple, contrairement à ce qui se fait en Italie, la France n’autorise que les jeux en ligne, hormis même les jeux de casino, et cela se limite encore à quelques secteurs. De plus, les prélèvements dûs à l’État sont disproportionnés comparés à ceux des autres pays et le taux de retour aux joueurs faible.
En outre, les impératifs techniques imposés aux futurs exploitants sont très lourds. En conclusion, l’ouverture à la concurrence est encore considérée comme démagogique. Le but poursuivi par le gouvernement en intégrant la nouvelle législation semble dans de telles circonstances compromis puisque les opérateurs assujettis aux nouvelles règles ne pourront pas être compétitifs et les consommateurs seront toujours tentés de s’orienter vers les offres illégales, moins onéreuses.