l'ARJEL commence sa chasse aux sorcières des sites illegaux
L'autorité de régulation a décidé de ne pas attendre pour frapper contre les sites illégaux et le fait savoir. Elle affirme ainsi haut et fort son intention de cantonné l'offre à la stricte légalité.
l'ARJEL en chasse
La France semble bien décider à se servir des erreurs de l'Italie qui un an après n'avait toujours pas endigué la concurrence des sites illégaux sur son territoire.
Ici, moins d'une semaine après l'ouverture des jeux de poker, plusieurs sites ont déjà reçu des mises en demeures, 19 au total. Les noms restent confidentiels mais Interwetten fais notamment partie de ceux dont le nom a transpiré dans les rapports.
A la fin du mois, on devrait voir les premiers dossiers au tribunal.
La France affirme son autorité
Après avoir régulé son marché, l'ARJEL semble donc déterminer à faire les choses correctement et il ne reste aujourd'hui plus beaucoup d'opérateurs ne disposant pas de la licence qui osent faire face à l'état.
Car avec ces lois, les propriétaires des salles font maintenant face à des peines de prison réelles.
C'était l'une des grandes interrogations avant la mise en place des licences de savoir si l'ARJEL serait capable de lutter contre l'offre illégale. La réponse est jusqu'à présent: oui!
22 agréments de salles encore à l'étude
Depuis la loi sur l'ouverture du marché français des jeux d'argent en ligne du 12 mai 2010, les salles de poker en ligne doivent obtenir un agrément délivré par l'autorité pour proposer leurs tables aux joueurs en France. Les salles n'ayant pas déposé de demande d'agrément sont illégales.
Quarante-quatre demandes d'agréments ont été déposées. Vingt-trois licences, dont 13 concernent des agréments de salles de poker, ont été accordées à 15 opérateurs. Aucune demande d'opérateur n'a pour l'heure été rejetée. Et pour cause : l'ARJEL a quatre mois pour rendre sa décision définitive sur un dossier. Notamment, les salles Full Tilt Poker, 888 Poker et Unibet Poker sont dans l'attente d'une décision.